Je suis dans une vitrine. Le café dans lequel je me trouve offre un petit espace tout au devant qui est surélevé et donnant sur une grande fenêtre. Seule place restante lorsque je suis arrivée. Tout le monde dans le café se retrouve donc derrière moi, dans mon dos et ça me donne l’impression d’être vraiment seule. Il est 13h50 et voyons combien de temps je mettrai à écrire un petit quelque chose qui vaille un peu la peine…
De l’autre côté de la rue, je vois un parc avec cette petite neige qui illumine l’espace. Mais entre nous, une rue. Des autobus bondés passent, des voitures s’arrêtent, des gens marchent, j’observe ce qui se déroule et c’est terriblement cliché parce qu’en plus, dans mes oreilles, Miles Davis donne de la trompette.
Et là, je pense. Je me dis que c’est fou combien je ressens les choses de façon vive ces temps-ci. À chaque fois comme une décharge véhémente. Mais pas nécessairement acérée ni cinglante, seulement intensément. J’apprends. Et il est 14h04… j’ai même eu le temps d’aller me chercher un autre café…
J'aime plonger dans ton intériorité de cette façon ; te connaître à l'extérieur de la quotidienneté.
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