22.1.10

Parallèle

Qui ne se compare pas? Ou plutôt, qui est capable d’éviter de se comparer aux autres? Nocive réaction qui nous enlise et ne fait qu’accentuer nos errances.

Je pense à cette personne que je connais qui non seulement écrit beaucoup, mais elle le fait très bien. Je la lis et je me juge aussitôt. En fait, je me tape sur la tête. Je me déprécie et je suis redoutable. Je critique mon style : je le trouve amateur, sans couleur et peu original; je juge la fréquence de mon activité : je n’écris pas aussi souvent que je le devrais, je culpabilise et vois le temps filer; je condamne mon inaction et ma paresse.

Je sais que tout ça n’est aucunement aidant, mais le blâme arrive toujours plus vite que la clémence. Elle se fait clancher à tous les coups.

De la compassion? Envers soi-même?

21.1.10

Arcane

Dans Les Frères Karamazov de Dostoïevski, Ivan dit à son frère Alexei : le secret de l’existence humaine consiste, non pas seulement à vivre, mais encore à trouver un motif de vivre.
En déconstruisant le propos, il est possible de formuler que nous vivons pour chercher comment vivre. Nous passons alors notre existence à s’efforcer de trouver l’essence ou si on veut, la source, qui, en définitive, nous permettra d’exister.
Cette phrase me dévoile à la fois à moi-même et à tout ce qui m’entoure. C’est elle qui apporte les tourments, c’est elle qui provoque l’étourdissement, mais aussi l’ivresse et la vigueur.
Trouver ce qui nous tient debout sans jamais savoir ce qui un jour nous inclinera est un mystère qui devient un moteur. Mais ce motif, cette quête, quand savons-nous que c’est la bonne?
Cette idée de quête qu’on entend souvent renvoie au sempiternel énoncé « le chemin est plus important que la destination». Ainsi, j’ai envie de dire : passons donc notre temps à faire des allers-retours vers nulle part et tirons-en plaisir!

13.1.10

Somnolence

Je sais, I'm lazy...

5.1.10

Un

Une nouvelle année. De nouveaux espoirs, de nouveaux choix, de nouvelles possibilités. Comme si le tout d’avant s’effaçait ou s’estompait pour ne laisser que ce tableau à remplir de nouveau. J’aime à penser que le meilleur est toujours présent ou à venir. Qu’il est dans la seconde là, tout près. L’entièreté de l’année est donc dans chaque seconde qu’on voit.
Santé!