Qui ne se compare pas? Ou plutôt, qui est capable d’éviter de se comparer aux autres? Nocive réaction qui nous enlise et ne fait qu’accentuer nos errances.
Je pense à cette personne que je connais qui non seulement écrit beaucoup, mais elle le fait très bien. Je la lis et je me juge aussitôt. En fait, je me tape sur la tête. Je me déprécie et je suis redoutable. Je critique mon style : je le trouve amateur, sans couleur et peu original; je juge la fréquence de mon activité : je n’écris pas aussi souvent que je le devrais, je culpabilise et vois le temps filer; je condamne mon inaction et ma paresse.
Je sais que tout ça n’est aucunement aidant, mais le blâme arrive toujours plus vite que la clémence. Elle se fait clancher à tous les coups.
De la compassion? Envers soi-même?
Oui, de la compassion. Et se faire confiance au point de se dire qu'à tout moment, peu importe la manière, la fréquence et le style, la personne que l'on est risque de produire quelque chose d'exceptionnel. Ça s'est déjà vu tellement de fois.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Marie-Andrée mais je te comprend Véro...j'ai tendance à faire la même chose...faut dire que je n 'ai pas été valorisé souvent étant jeune...Alors ça demande une concentration monstre pour ne pas tomber dans ce piège mortel qu'est la comparaison... comme le dit si bien Marie,
RépondreSupprimersoyons compatissantes envers nous -même...