Dans Les Frères Karamazov de Dostoïevski, Ivan dit à son frère Alexei : le secret de l’existence humaine consiste, non pas seulement à vivre, mais encore à trouver un motif de vivre.
En déconstruisant le propos, il est possible de formuler que nous vivons pour chercher comment vivre. Nous passons alors notre existence à s’efforcer de trouver l’essence ou si on veut, la source, qui, en définitive, nous permettra d’exister.
Cette phrase me dévoile à la fois à moi-même et à tout ce qui m’entoure. C’est elle qui apporte les tourments, c’est elle qui provoque l’étourdissement, mais aussi l’ivresse et la vigueur.
Trouver ce qui nous tient debout sans jamais savoir ce qui un jour nous inclinera est un mystère qui devient un moteur. Mais ce motif, cette quête, quand savons-nous que c’est la bonne?
Cette idée de quête qu’on entend souvent renvoie au sempiternel énoncé « le chemin est plus important que la destination». Ainsi, j’ai envie de dire : passons donc notre temps à faire des allers-retours vers nulle part et tirons-en plaisir!
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