L’âge, comme plusieurs autres systèmes qui façonnent nos relations au monde, est un concept auquel on ne peut échapper. Sans l’occulter, il est possible de l’aborder sous différents angles ou du moins, de le mettre en perspective. Je viens d’avoir 30 ans. Tout juste. Sans fixer sur le nombre, il s’agit tout de même d’un cap qui est maintenant franchi. Pourquoi ? Parce que le temps sculpte les détails et que je m’attarde toujours aux détails. Voilà peut-être pourquoi le temps m’obsède autant.
J’ai enfin eu 30 ans. Je dis clairement enfin pour les gens qui m’entourent et qui m’entendaient en parler, disons-le, à outrance. J’y pense depuis au moins 2 ans. Il est bon et rassurant de s’apercevoir de sa lucidité. Être conscient de ce que l’on est nous octroie un droit de liberté de paroles et de liberté d’agir. Peut-être s’attendait-on justement à ce que j’aborde ce sujet ici, peut-être que pas du tout. J’aime me faire croire qu’on peut avoir des attentes à mon endroit. Ici comme partout ailleurs.
J’ai tenté de revisiter quelques moments de ces années qui m’ont transportée jusqu’ici et étrangement, je pense davantage au rendez-vous manqués, aux promesses non tenues, aux mauvais timings, aux «peut-être dans une autre vie». Suis-je une nostalgique ? Peut-être est-ce le propre de toute personne qui se construit d’abord une vie imaginaire.
Moi, je pense que tout s'est passé comme il se
RépondreSupprimerdevait...sinon, tu ne serais pas dans ma vie...
je t'aimexxx