Pour avoir une raison d’avancer, il me
faut des histoires. Des histoires que j’invente pour le plaisir de les écrire,
mais d’autres dont je dois faire partie. Je prends plaisir à créer des situations
qui me provoquent des états précis, choisis. J’avance jusqu’à la limite, jusqu’au
moment où je comprends que je «gagnerais», que j’aurais la ou les réponses
souhaitées si je poursuivais. Plusieurs raisons m’empêchent d’aller jusqu’au
bout, mais la finalité comme telle n’est pas le but recherché, c’est plutôt ce
que je désire apprendre qui m’importe, sur moi et sur les autres.
J’aime vivre des histoires qui se
terminent par : ça serait mieux dans une autre vie. Je vis une nostalgie
d’histoires inachevées, de rendez-vous manqués. Le problème parfois, c’est que je
n’arrive pas à oublier ces moments, je continue à les décortiquer et les
interpréter. Si un détail m’échappe, je m’organise pour recréer une nouvelle histoire
qui me permettra d’obtenir la part restée dans l’ombre. C’est beau dans ma tête…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire