Ce matin, je ne sais pas quoi écrire. J’arrive devant toi, vecteur qui attend d’accueillir ce qui bouillonne en moi, mais je fige et mes craintes refont surface. Réflexion : le petit curseur noir qui clignote dans Word… si tu clignes toujours des yeux au même instant que le petit curseur noir apparaît, tu peux ne jamais savoir que tu as un petit curseur noir qui clignote.
Et si je n’avais rien d’intéressant, rien d'important à dire ? Je redoute ce qui se terre en moi en me disant que je n’ai peut-être pas l’étoffe qu’il faut. Tout est embrouillé et confus. Comme si trop de gens se bousculaient pour emprunter une seule petite porte. Je vois la porte, je vois les gens qui se pressent, je suis sur le côté et j’hésite. Le temps file et j’ai la sensation de le sentir glisser sur mon corps. J’ai pourtant déjà entrepris une partie de la traversée, j’ai dégagé un fragment enseveli dans mes profondeurs. Je veux recommencer mais je me sens vide. Je suis pourtant pleine de sensations.
Alors j’écoute du jazz et ça me fait du bien. Je voudrais être un segment de ce mouvement acoustique. Ajouter mon rythme afin de créer une sonorité qui donne un sens.
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