3 :33 du matin… je me réveille, j’ai chaud et le sommeil décampe. C’est quoi ce canular ? Je me tourne, me retourne et me re-retourne… Trop tard, c’est terminé, mon encéphale (emprunt terminologique à mon frère… j’ai du respect pour mes inspirations tout de même !) refuse de replonger dans le dodo. Je me sens comme une ménopausée qui raconte ses problèmes d’insomnie… Rappel intéressant : je n’ai pas encore trente ans. Je prends donc ici un plaisir angoissé à imaginer les nuits qui composeront mes vieux jours…
Ça ne m’arrive pourtant jamais. Je suis habituellement du type dormeuse frôlant la léthargie.
Et voilà qu'à mes côtés, mon Julius (mon chien… je vous en prie pour la précision) se met à se nettoyer vigoureusement l’enfourchure , ce qu’il ne doit pas faire. Mise en contexte : hier matin, petite balade en voiture avec Julius et ses couilles ; hier fin de journée, petite balade avec Julius et plus de couillles ! Alors, me voici en train de l’empêcher de se polir l'entre-jambes. Je le retiens, je le tourne de bord, le retourne et le re-retourne, je mets ma main là où il ne faut pas (pour lui... et pour moi), il prend ma main pour sa moitié d'attribut et me lèche jusqu'à ce que je ne sente plus ma peau... Dans le noir, je lui installe finalement son collier élisabéthain (quel beau terme pour dire entonnoir ou cône en plastique).
Est-ce que ça provoque mon retour à la somnolence?
Je me lève et le vrai problème surgit : Mais que fais-tu en moi ? Pourquoi viens-tu t'insérer dans ma tête ?
Il y a quelque chose de changé…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire