Malgré les apparences, dans la vie, il ne s’agit pas toujours de nommer un gagnant et un perdant. Déjà, c’est faux. Il y a toujours des catégories. On ne peut pas simplement être. Ou comme ça. Point. C’est tout.
Je me lève un matin, je décide qu’aujourd’hui, en cette journée, j’ai le droit de faire tout et n’importe quoi. Si. C’est un mettons. Où vais-je m’arrêter ? Puisqu’il faut toujours, sinon souvent, une fin à un cycle ou une situation…
Le ventilateur est à ma merci. J’appuie sur le bouton pour l’ouvrir, il fonctionne ; je suis tannée, j’appuie de nouveau et voilà qu’il s’éteint. Je pense avoir le dernier mot sur lui, mais un matin, le ventilateur aussi peut se lever et décider de ne plus fonctionner. Il est fatigué.
Je n’ai du contrôle que sur moi-même. Contrôle, enfin… pouvoir peut-être ? Outre la mort, rien ne devrait être plus fort que moi sur moi. Je dois gagner sur moi. Voilà ! Il doit toujours y avoir triomphant et perdant. Mais sur moi-même, si je gagne, qui perd ? Et si je perds, qui montera sur le podium ?
Tout ça parce qu’un livre me fait réaliser que je porte mon propre cadavre en moi. Je ne voulais pas nécessairement être sombre… Il fait très beau aujourd’hui !
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