5.9.09

Thébaïde

Je surplombe la ville dans le noir mais toujours éveillée par ces milliers de petites lumières. La ville est invitante le soir. J’ai l’impression de posséder l’espace, de contrôler le sort des voitures qui grouillent, d’être l’unique témoin de toute la vie de la ville. Des dizaines et des dizaines de véhicules aux destins différents. Celle-ci qui tourne sur la droite… jamais je ne saurai où elle s'arrêtera, mais toujours je pourrai me l’imaginer. L’option de la spéculation reste sans aucun doute la plus alléchante ; il n’y a jamais de fin à imaginer, alors qu’avoir réponse à ses questions met subrepticement fin à toute tentative fabulatrice. Le soir, tous les rêves sont permis. Le jour, on devrait tout mettre en œuvre pour tenter de les réaliser…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire